Native de Saint-Quentin et habitant Caraquet, Mélanie vit de la création. Elle est passionnée par tou ce qui relève de l’imaginaire et de la manipulation de matériaux ou de mots. Elle adore explorer diverses parties de l’art. Qu’il s’agisse d’approfondir sa démarche artistique, de découvrir de nouveaux matériaux en les exploitant ou encore d’analyser une œuvre et d’arriver à définir ce qu’elle exprime, le message qu’elle véhicule, ce sont ses aspects qui nourrissent son désir de s'accomplir au niveau personnel et artistique.
C’est dans cette bulle bien à elle que le temps, l’espace et les tracas sont inexistants. À cet endroit, il n’y a que le moment présent et elle peut se livrer à 100 % à la création de ses œuvres.
Mélanie détient un baccalauréat en études françaises et en éducation secondaire ainsi qu’une maîtrise en administration scolaire. Elle peint depuis plus de huit ans. Elle a suivi divers cours, à ses débuts, afin de se familiariser avec les outils, les concepts et les notions de base, puis elle découvrit comment il peut être enrichissant d’être autodidacte et d’oser. Depuis six ans, elle peint des fleurs en ayant recours à la pâte relief et à l’acrylique. D’année en année, le sujet reste le même, mais les techniques se peaufinent et prennent une tout autre dimension. Les trois dernières années furent également marquées par l’utilisation de la spatule, une technique qui représente maintenant 75 % de son art avec les fleurs et les bateaux.
« Mes deux sujets principaux se réfèrent aux fleurs et à la mer. Les fleurs sont le symbole de l'âme de la renaissance à chaque printemps, de l’authenticité et de cette espèce de codage génétique dont elles sont imprégnées et qui leur permettent d’être pleinement et d’incarner la beauté sous toutes ses formes. Les bateaux, quant à eux, sont le symbole de l'être et de la liberté. C'est une représentation d’aller à la rencontre de soi et de l’autre. Ils évoquent le dépassement, la découverte et le sentiment d’accomplissement lorsque le port apparaît. C’est le mouvement, la possibilité de voir le monde et le potentiel de lâcher prise en quittant la terre ferme. »
Voulant exploiter tous les volets de l’art, Mélanie créa Aquamel en 2013, une entreprise qui, depuis 2017, porte le nom de Mélanie Gagnon Artiste. À ses débuts, Mélanie réalisait des aquarelles, médium qui laissa place, au cours des six dernières années, à l’acrylique. De fil en aiguille, sa carrière artistique s’édifie et le fait de créer des œuvres qui ont été livrées dans diverses provinces du Canada la stimule.
En novembre 2014, elle mit sur pied la galerie d’art Méraki à l’école Terre des Jeunes de Paquetville. Cet espace se veut un lieu stimulant pour les enfants, les pédagogues et la communauté. Chaque année, la galerie regroupe les œuvres de plus de trente différents artistes de tous les styles et d’un peu partout au Nouveau-Brunswick. C’est toujours un grand privilège de travailler dans un domaine aussi stimulant et diversifié que l’art.
En 2017, elle fonda l’entreprise Mélanie Gagnon, révision et rédaction, dans le but d’assouvir son besoin littéraire, son envie de rendre grâce à la langue française en mélangeant l’art des mots avec ses compétences linguistiques.
En 2018, son objectif était de faire son entrée dans les galeries d’art hors province. Elle fit son entrée en mai 2018 dernier à la galerie d’art Le HangART Saint-Denis à Montréal. En août 2018, elle fit son entrée à la galerie Urbania, située sur la rue St-Paul, dans le vieux port de Québec. Avec un site Web qui sort des sentiers battus, une image de marque et des créations qui se démarquent, son but de percer au niveau international est atteignable.